Levée de fonds : pourquoi seulement 10% des start-up survivent après 10 ans

L’euphorie de 2022 n’est plus de mise chez les start-up françaises. Les visites d’Emmanuel Macron et d’Elon Musk à Vivatech, le plus grand salon européen de la Tech, n’y changeront rien. La conjoncture est dans le rouge. Echaudés par l’inflation, les investisseurs redoublent de prudence et freinent toute nouvelle levée de fonds. Le tout dans un climat de faillites. Et les éditeurs de LMS qui dépendent d’investisseurs ne devraient pas y échapper. Vous êtes responsable formation et vous souhaitez souscrire à une plateforme en ligne pour vos collaborateurs et apprenants ? L’un des critères décisifs pour votre choix doit être la stabilité et la durabilité de votre future plateforme. Choisissez la solidité et l’indépendance de notre solution Dokeos ! Sans levée de fonds, sans investisseurs, Dokeos est rentable depuis son premier jour.

«C’est  à marée basse que l’on voit ceux qui n’ont pas de slip ». La citation de Warren Buffet popularisée durant la crise des subprimes aux Etats-Unis en 2008 a refait surface ces derniers mois en France. Les start-up françaises vont-elles être balayées par le retournement de la conjoncture ? L’argent facile ne coule plus à flot chez les fonds, désormais plus regardants sur la rentabilité de leurs investissements. Notamment dans la Tech. La combinaison de la hausse des taux d’intérêt, de la raréfaction des matières premières ainsi que la guerre en Ukraine ont eu raison de la survalorisation de ces start-up durant la période Covid. La gueule de bois est sévère.

Le premier trimestre 2023 est en baisse de 69% par rapport au T1 2022

2022 était l’année de tous les records avec 13,5 milliards d’euros levés pour les start-up françaises, relate BFM Business. 500 millions pour Doctolib, 450 millions pour BackMarket et 86 millions d’euros pour la néo-banque Qonto. 2022, c’était aussi 6 nouvelles licornes (Payfit, AnkorStore, Exotec, Ecovadis, Spendesk et Younited Credit). Une licorne, c’est une société valorisée à plus d’un milliard d’euros. En 2021, l’année du rattrapement du Covid, c’était deux fois plus avec 12 nouvelles licornes.

L’avenir s’annonçait radieux. Sauf que patatras, la levée des fonds a chuté au premier trimestre 2023 de 69 %, selon le cabinet Newfund. Et ce n’est pas la levée de 105 millions de Mistral AI ou encore le plan de 500 millions d’euros annoncé pour l’IA par Emmanuel Macron au salon Vivatech qui devraient faire pencher la balance… Le ralentissement est net. Et seules les start-up aux reins solides devraient surmonter cette épreuve.

La rentabilité, matrice du succès des start-up

Fragilisation, ralentissement des levées de fonds, décrue des valorisations : la solidité des entreprises de la Tech en France est toute relative. C’est un fait, 90 % des start-up font faillite. Leur mortalité culmine autour du deuxième anniversaire, indique un rapport du cabinet d’études Raise et Bain & Company. La statistique devrait faire pâlir certains aventuriers. L’un des facteurs principaux (29 % des cas) de ces faillites, c’est justement le déficit de la trésorerie (manque de financement, d’argent personnel). Et donc un défaut chronique de rentabilité. Le business model de certaines d’entre elles n’est tout simplement pas rentable. Et les fonds d’investissement l’ont bien compris.

« Les valorisations se sont envolées, l’argent n’avait plus de valeur et les start-up en dépensaient beaucoup. C’est un retour à la normale, plutôt sain » déclare, optimiste, Xavier Lorphelin, cofondateur du fonds Serena Capital, au micro de BFM. En somme, ce serait un retour au pragmatisme économique.

Quels sont les fondamentaux regardés attentivement par les fonds ? Ce sont surtout l’adéquation produit-marché, le seuil de rentabilité, l’évolution du chiffre d’affaires, le cash burn et enfin l’expérience des fondateurs et des équipes dans le secteur, affirme le quotidien Les Echos.

Pourquoi le modèle start-up-levées de fonds est peu adapté au Digital Learning

Du côté du digital learning, on retrouve la même atmosphère pesante avec des rumeurs insistantes sur la faillite de certaines plateformes LMS qui ont tout misé sur les levées de fonds et qui ne parviennent toujours pas à dégager de la rentabilité. Ce sont d’autres encore qui pourraient se faire racheter par d’autres fournisseurs LMS.

Comment l’expliquer ? Le digital learning n’est pas un marché révolutionnaire, où une start-up accompagnée de gros investisseurs pourra en trois ans récupérer la majorité des parts du marché. Investir 10 millions supplémentaires, recruter 50 commerciaux de plus ne vont pas automatiquement faire gagner des parts de marché exponentielles. En effet, le marché des plateformes LMS est un secteur sensible et mature où les entreprises investissent d’énormes ressources humaines et financières et il est complexe d’accélérer la cadence commerciale. Ainsi le modèle start-up, licorne avec 200 % de croissance en trois ans, n’est clairement pas adapté pour les fournisseurs LMS.

Difficile d'être optimiste pour les start-up dans ce climat morose

En outre, une levée de fonds d’un LMS constitue clairement un mauvais signal pour les clients. Perte de contrôle de l’entreprise, co-construction de la plateforme à oublier, SAV souvent inexistant au profit du CA, risques sur l’hébergement et le stockage des données de formation.

Faillite d’un LMS : la catastrophe pour ses clients

Imaginez : vous êtes gérant d’un organisme de formation et vous avez embauché des formateurs en e-learning, vous avez investi personnellement des milliers d’euros dans la création de formations ? Vous êtes responsable RH d’une PME, ETI ou d’un grand groupe et vous avez créé laborieusement pendant des milliers d’heures plusieurs formations pour vos équipes sur votre plateforme ? Et là, votre fournisseur LMS vous plante littéralement. Il annonce fermer boutique en licenciant toutes ses équipes. Le coût pour vous, les clients, est catastrophique. Tout votre travail, votre activité seront réduits à néant.

Second scénario, votre fournisseur LMS est racheté par un autre LMS. Le résultat ? Tous vos process, vos habitudes, vos activités seront dégradés. Et vos apprenants seront insatisfaits.

Solution d’urgence, la migration de vos contenus d’apprentissage d’un LMS à un autre. Mais c’est un processus chronophage qui vous demandera des efforts d’adaptation. Alors dès le départ, faites le bon choix.

Avec Dokeos, rassurez-vous, vous n’aurez rien de tout cela. On vous explique pourquoi.

L’importance de choisir un LMS rentable et financé sur fonds propres

Le sérieux, la stabilité et la réactivité d’un fournisseur de logiciels LMS sont des critères majeurs pour choisir votre plateforme de formation en ligne.

Quels sont les meilleurs LMS ? Comment choisir un LMS ? Nous avons justement créé un tableau comparatif LMS sur le marché en France. Sur l’ensemble des critères retenus, Dokeos est le leader incontesté du digital learning.

Quelle est la recette de Dokeos ? : « Dokeos est financé par ses clients parce que nous sommes bons. Chaque année, Dokeos est rentable. Le problème de l’entreprise qui lève des fonds, c’est qu’elle perd le contact avec le marché et avec ses clients » explique Thomas De Praetere, notre CEO.

Financé sur fonds propres depuis sa création en 2004, Dokeos a toujours souhaité conserver son indépendance vis-à-vis d’investisseurs afin de garder la main sur nos produits et conserver ainsi la confiance de nos clients. Parce que nous privilégions avant tout la satisfaction client.

Intéressé ? Dokeos LMS vous propose un essai gratuit. Alors rejoignez-nous !