Pour Soufyen Ammar, directeur de la formation chez Lagardère Travel Retail / Duty Free & Fashion, formation rime avec digital, notamment pour un groupe de dimension internationale. Il a choisi de travailler avec Dokeos pour déployer des parcours standardisés dans les 34 pays d’implantation du groupe.
« Le digital learning est une évidence. Mais le digital pour le digital n’a pas de sens »
Vous êtes arrivé chez Lagardère Travail Retail il y a à peine un an. Très vite, vous avez décidé de passer à l’e-learning. Pourquoi ?
Aujourd’hui, la digitalisation et le mobile sont partout dans le monde et dans notre quotidien. La formation doit se mettre au diapason, tout simplement. Dans quelques années, 40% des forces de vente et de nos managers seront des millenials, ultra-connectés, habitués à une grande réactivité. Il n’est plus imaginable de fonctionner comme hier, en attendant qu’un hypothétique formateur soit disponible pour animer une hypothétique formation. Il faut que ça aille vite, il faut se former en continu, au quotidien. Toute entreprise qui vise la performance doit devenir « une learning company » : le digital lui offre le moyen de réussir cette mutation.
« Toute entreprise qui vise la performance doit devenir une learning company »
La dimension internationale a-t-elle aussi compté dans votre souhait de prendre rapidement le virage du digital?
Bien sûr ! Humainement parlant, il n’est pas possible d’amener tous les collaborateurs du monde au même niveau d’expertise, avec les mêmes standards de qualité, en restant sur du 100% présentiel. Les messages ont vite fait d’être transformés, c’est logique. La digitalisation des parcours permet de faire passer les mêmes messages à tous : c’est essentiel pour une multinationale comme la nôtre. Aujourd’hui, 80% des contenus sont les mêmes sur tous les pays. Le rôle d’un manager est en effet le même en Suède ou à Dubai !
« Le formateur est devenu coach »
Le présentiel conserve toujours une place importante dans les parcours. Pourquoi ?
Le digital est évidence. Mais le digital pour le digital n’a pas de sens… et le présentiel reste indispensable. Le formateur n’a certes plus vocation à délivrer un enseignement académique et théorique : ces apprentissages sont délivrés via l’e-learning. En revanche, son rôle est essentiel pour accompagner les apprenants et valider qu’ils ont bien assimilé la théorie. C’est un coach plus qu’un « prof » et le déroulé des formations des présentiels s’en ressent. Nous privilégions les études de cas, le vécu, le partage d’expériences.
« Ne visez pas la perfection. Misez sur le test and learn »
Quels conseils donneriez-vous à un responsable formation qui souhaite lancer dans un projet digital learning à l’international ?
Si j’avais à donner un seul conseil, ce serait : ne visez pas la perfection, misez sur le test and learn. Cette démarche pragmatique va de paire avec une grande ambition : en effet, le digital learning est un projet d’entreprise à part entière, qui nécessite d’embarquer les collaborateurs et de lever des freins. D’où la nécessité d’être agile et de procéder par étape, en affinant au fur et à mesure. C’est peut-être encore plus vrai pour les projets de digital learning à l’international.
Concrètement, comment avez-vous procédé chez Lagardère Travel Retail ?
J’ai d’abord commencé par identifier des porte-paroles volontaires au niveau du siège. Ces derniers ont testé la plateforme, afin de pouvoir en parler autour d’eux et convaincre les équipes. Concrètement, j’ai commencé par quinze licences. Aujourd’hui, plus des centaines ont accès au LMS et sont persuadés de son utilité. L’appropriation aurait été beaucoup plus longue et complexe sans l’aide de nos quinze « ambassadeurs ».
Côté contenu, j’ai également privilégié l’agilité. Autrement dit : pas de 3D pour commencer, pas de réinvention de la lune, juste du pragmatisme. Nous avons d’abord adapté les powerpoints existants. Je suis convaincu que cette simplicité est indispensable pour créer l’adhésion et lever les freins. Les équipes ont aussi besoin « quick wins » pour s’approprier un projet. Résultat : avant il fallait un mois pour bâtir une formation. Maintenant, une semaine suffit à monter un parcours.
« Si on commence par monter des usines à gaz, il y a peu de chances d’embarquer les équipes »
Vous avez choisi le LMS Dokeos. En quoi vous semble-t-il adapté à un projet de digital learning à l’international ?
Le LMS Dokeos est simple et c’est essentiel. En effet, qui dit digital learning dit transformation, dit changement… et donc possibles réticences. C’est d’autant plus vrai pour un groupe comme le nôtre implanté dans plus de trente pays. Si on commence par monter des usines à gaz, il y a peu de chances d’embarquer les équipes. Il faut faire simple pour que le changement soit réussi.
Il est userfriendly et répond aux nouvelles attentes de mobilité des usagers apprenants.
Il est simple à adapter dans de nombreuses langues. Avec Dokeos, l’adaptation en roumain, en polonais ou en arabe se fait très rapidement.
Last but not least : les équipes commerciales et techniques sont souples, à l’écoute, réactive !
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