Le cap du million d’apprentis a été atteint en 2023. Une très bonne nouvelle pour les acteurs de l’apprentissage, signe que la réforme de l’apprentissage adoptée en 2018 est un succès. Sauf que la soupe est à la grimace chez les centres de formations d’apprentis. Car la croissance du nombre de ces contrats de travail a énormément ralenti. Et surtout parce le gouvernement a décidé la baisse des subventions publiques pour les centre de formation d’apprentis. En effet, une nouvelle baisse de 200 millions d’euros d’aides de l’État a été décidée en février 2024, en parallèle à la mise en place d’un reste à charge CPF de 10 % pour les salariés. Décryptage.
Certains CFA « ne vont pas s’en remettre » et cette nouvelle coupe budgétaire risque de saper la « dynamique positive » dont la filière bénéficiait depuis quelques années. Interrogé dans Le Monde, l’ancien président de la FNADIR (Fédération nationale des directeurs de centres de formation d’apprentis) Pascal Picault admet « tomber de haut » face à la réduction de 200 millions d’euros au détriment de l’apprentissage. En effet, la dynamique était plus que positive jusqu’il y a peu. En 2018, suite à la loi Avenir Professionnel et à des subventions exceptionnelles, 321.000 contrats avaient été signés. On est passé à 852.000 l’année dernière.
Le meilleur guide pour les coûts contrats apprentissage
Dimanche 18 février, le Ministère de l’Economie a annoncé un plan d’économie drastique de 10 milliards d’euros. Est prévue notamment une baisse de 550 millions sur trois dispositifs pour la formation des travailleurs et des jeunes. Et donc 200 millions d’euros en moins pour les coûts contrats, c’est-à-dire les subventions pour les centres de formation d’apprentis qui prennent en charge leurs frais pédagogiques.
Comment ça marche concrètement ? Chaque centre de formation d’apprentis touche un forfait pour chaque alternant. Les coûts-contrats sont financés partiellement par la taxe d’apprentissage. Les Echos donne un exemple : « la formation en CAP en vannerie est fixée à 8.782 euros ». On peut résumer ainsi le calcul des primes : Plus un CFA compte d’apprentis, plus un CFA touche de subventions. C’est France Compétences qui le dit. Le coût unitaire moyen par apprenti (ensemble des charges des CFA/ nombre moyen d’apprentis) était de 9.967 euros en 2022. Ce qui est donc inférieur au financement moyen de formation d’un élève ou d’un étudiant.
Baisse des coûts contrats apprentissage : Quelles conséquences ?
Vous êtes dirigeant d’un CFA et vous craignez ces baisses de financement pour votre établissement ? Les deux coupes budgétaires depuis 2023 sur les coûts-contrats auront certainement des conséquences sur les CFA les plus fragiles financièrement. Celles-ci auront également des impacts considérables sur l’investissement sur de nouvelles formations, comme le confirme Pascal Picault : « Des projets un peu risqués financièrement ont peut-être été arrêtés. »
La FNADIR et 5 autres réseaux de CFA/OFA (Anasup, Les Entreprises Educatives pour l’Emploi, la Conférence des Grandes Ecoles, la fédération nationale de l’enseignement privé et Synofdes) ont alors porté collectivement des propositions afin d’assurer un « financement durable de l’apprentissage ». Des propositions concrètes qui ont été envoyées récemment au gouvernement.
Diversifier l’offre de formation des CFA
La baisse des financements, des coûts-contrats mettent les Centres de Formation d’Apprentis face à des défis financiers croissants. Alors comment faire ?
Vous souhaitez diversifier et moderniser votre offre de formation, réduire vos coûts et renforcer la qualité pédagogique ? Passez au e-learning. Le « distanciel est adapté à de nombreuses formations » explique Marc Poncin, directeur de CFA et auteur de « Du Présentiel au E-Learning Efficient (Comment développer la formation professionnelle à distance) » aux Editions Dunod.
Vous pouvez bénéficier de subventions locales et nationales pour permettre cette digitalisation. « Depuis 2018 il y a eu un effort particulièrement marqué de la part du gouvernement et la croissance de l’apprentissage s’est fait beaucoup sur l’enseignement supérieur » confirmait récemment sur France Bleu, Jean-Philippe Audrain, président de la FNADIR.
Dokeos, le LMS des CFA
La FDME (Faculté des Métiers de l’Essonne) plus grand CFA en Ile-de-France, le CFA H & C Conseil, My Business School, ESS-RH, le CFA Est-Loiret et tant d’autres encore, ont adopté le format e-learning pour leurs formations sur la plateforme Dokeos LMS. Et vous ?
Comment procéder pour passer au e-learning ?
Dokeos LMS offre une solution complète pour la digitalisation de vos formations. Notre équipe d’experts e-learning vous accompagne pour digitaliser vos formations présentielles et les héberger sur notre plateforme LMS (Learning Management System). Avec Dokeos LMS et notre service de digitalisation, vous bénéficiez d’une interface moderne, de fonctionnalités avancées et d’une expérience d’apprentissage enrichissante. Dokeos est aussi le partenaire LMS privilégié de YMAG, votre solution de gestion de la formation. L’interconnexion entre nos deux solutions permet de vous améliorer l’expérience utilisateur.
Vous souhaitez en savoir plus sur l’expertise de Dokeos sur les CFA ? Contactez-nous ! L’essai de notre plateforme est gratuit.
P.S. : On se voit bientôt aux évènements de la FNADIR. Dokeos sera présent en juin à la JNIE et en décembre au Congrès de la FNADIR.