Les 11, 12 et 13 décembre prochains, tous les spécialistes de l’apprentissage se rassembleront à Quimper pour le grand Congrès annuel de la FNADIR, la Fédération nationale des directeurs de centres de formations d’apprentis. Au programme : l’assemblée générale, l’IA et des ateliers sur le management et la conduite au changement. Partenaire privilégié de l’évènement, l’équipe de Dokeos, la plateforme e-learning des CFA, sera présente en Bretagne pour échanger avec toutes les parties prenantes. Nous avons profité de cette occasion pour nous entretenir avec Alban Margueritat, délégué général de la FNADIR, qui nous éclaire sur les enjeux actuels de l’apprentissage, notamment la question de la digitalisation des CFA.
Alors que le projet de loi finance 2025 est loin d’être adopté, les mesures de réduction des aides à l’apprentissage vont-elles être amendées ? On parle notamment d’une baisse de l’aide à l’embauche d’un apprenti de 6.000 à 4.500 euros pour les employeurs, mais aussi d’une baisse des allègements de cotisations pour les employeurs d’apprentis plus âgés. Depuis trois années, la tendance est clairement aux coupes budgétaires drastiques, avec la réduction des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage de plusieurs centaines de millions d’euros.
L’impact de ces coupes budgétaires est immédiat sur les centres de formation, indique Jean-Philippe Audrain, président de la FNADIR, dans L’Etudiant : « Certains CFA commencent à fermer des sections. Les coups de rabot ont porté sur des sections pour lesquelles les effectifs étaient en tension, souvent dans des territoires ruraux. » Et celui-ci a multiplié ces derniers jours, les consultations auprès des acteurs publics. Telle est l’une des missions de la FNADIR, porter la voix de l’apprentissage. Partenaire LMS de la FNADIR, Dokeos s’est entretenu avec son délégué général, Alban Margueritat.
Enjeux des CFA : Budget, Attractivité et Qualité
Rationaliser le budget des CFA
« C’est vraiment le nerf de la guerre aujourd’hui » confirme Alban Margueritat. En effet, les niveaux de prise en charge représentent une part majoritaire du budget des CFA, au-delà de 50% en moyenne. Ce sont des transferts de fonds qui viennent des entreprises et qui sont reversés aux CFA. Le budget est aussi complété par des subventions régionales ciblant les investissements pour de nouvelles équipements et structures, pour la digitalisation ainsi que les frais de fonctionnements. Des enveloppes fortement revues à la baisse ces dernières années. Ce qui inquiète les dirigeants de CFA, confie le délégué, qui déplore la plus récente mesure survenue en 2024 réduisant les niveaux de prise en charge, sur les niveaux 6 et 7 de formation. « Aujourd’hui ils deviennent de plus en plus limités sur leur capacité à investir » assure-t-il. Se pose alors la question de la rationalisation des coûts et la mutualisation des ressources.
Améliorer l'attractivité des CFA
Recruter, attirer, engager la nouvelle génération d’apprentis est l’un des défis majeurs des dirigeants de CFA afin de poursuivre leur développement. De nombreux centres travaillent actuellement sur leur « sourcing », leur capacité à attirer ces jeunes, notamment en termes de communication et d’innovations pédagogiques, témoigne Alban Margueritat. Cela passe évidemment par l’utilisation de l’IA, de la flexibilité avec l’apprentissage hybride, micro et mobile learning. « En termes d’attractivité, on se doute bien que les générations qui entrent au sein des CFA ont cette appétence du digital. La digitalisation des CFA est incontournable. »
Garantir la qualité de l'apprentissage
« La croissance du nombre des CFA a été énorme, puisque les effectifs d’apprentis ont été multipliés depuis la loi de 2018 quasiment par 3 » indique Alban Margueritat. Au-delà de cette réussite comptable, celui-ci note un « impact réel sur les débouchés » des apprentis après leur formation professionnelle et une perception de l’apprentissage bien plus positive désormais auprès des entreprises. Mais la qualité de l’apprentissage dans le CFA et chez l’employeur est-elle toujours au rendez-vous ? Obligatoire pour tout CFA, « la certification Qualiopi, axée sur les process, ne suffit pas pour garantir un cursus de qualité », indique le délégué général. C’est donc pour répondre à cet enjeu que la FNADIR a édité une charte de qualité à signer à la fois pour l’entreprise et le CFA.
Pour en savoir plus, découvrez notre webinaire dédié aux CFA.
La FNADIR, porte-parole des CFA
Fédération créée en 1985, la FNADIR a pour vocation de fédérer, de rassembler les directeurs de CFA qui se retrouvent entre pairs pour s’entraider, échanger sur leur métier et le faire progresser. Cela se fait notamment avec l’organisation de séminaires régionaux et nationaux avec la JNIE (Journée nationale d’information et d’échange) et le Congrès qui a lieu mi-décembre à Quimper. Avec une implication concrète : « Du fait d’une très large représentativité de nos 650 adhérents, nous nous donnons pour mission de porter leur voix auprès des décideurs politiques » explique ainsi le délégué général. Pour les Congrès 2022 et 2023, Carole Grandjean, alors ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, s’était déplacée pour y prononcer un discours. Effectivement, la FNADIR pèse lourd dans le milieu de l’apprentissage, en représentant environ 700.000 apprentis sur un million au total.
Pour l’édition 2024 du Congrès, le programme a d’ores et déjà été dévoilé : Conférences et ateliers sur l’IA notamment avec Willy Le Loutre, sur le management et la conduite du changement, entrecoupés de moments festifs et d’échanges. L’intérêt du Congrès, « c’est de pouvoir aussi se retrouver, se serrer les coudes. Il y a beaucoup de solidarité au sein de la FNADIR » explique le délégué général.
Partenaire officiel du Congrès 2024, Dokeos sera également de la partie. Notre équipe, Nicolas Francannet et Franck Lim, seront à la disposition des dirigeants de CFA pour échanger en profondeur sur leurs enjeux de formation, tels que l’apprentissage hybride, la classe virtuelle, l’IA, etc..
Dokeos LMS, expert de la digitalisation des CFA
Pourquoi Dokeos participe au Congrès de la FNADIR ? Parce que nous avons pensé notre plateforme LMS pour l’adapter en fonction des enjeux de tout CFA. En cela, notre LMS est le plus crédible pour répondre aux besoins et contraintes de l’apprentissage.
C’est en premier lieu, l’interopérabilité avec l’ERP Ypareo, édité par Ymag. Sur Dokeos LMS, accédez à une plateforme e-learning simple d’utilisation, personnalisable à votre image, flexible pour combiner votre présentiel, classe virtuelle et distanciel, pour suivre efficacement les compétences de vos apprentis. Créez vos modules 10 fois plus vite grâce à l’IA générative de notre partenaire, l’outil auteur Autrice.
On a développé aussi toute une série de fonctionnalités dédiées aux CFA :
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